« Je suis ravi d’avoir fait en sorte de marier la littérature et le grand sport de la voile. Pour moi qui ne serai jamais un sportif, c’est un rêve d’enfant. C’est une occasion de rencontrer des navigateurs de haut-vol. Pour ma maison d’édition, qui s’est toujours intéressée à l’aventure, c’est une opportunité de mettre un peu de vent dans les voiles. Nous sommes vraiment là où nous sommes à l’aise, c’est-à-dire dans des champs inexplorés, dans des explorations de soi-même. Le thème de la liberté me plaît beaucoup. Aujourd’hui, on sent que l’on est très enserré par beaucoup de choses. Le fait de pouvoir dessiner sa propre voie, son propre sillage, avoir son propre imaginaire est essentiel dans la vie. C’est très généreux de la part des skippers d’accepter ce mariage avec les auteurs. Les auteurs eux-mêmes sont absolument ravis de sentir qu’il y entre eux une estime et une considération. Pour être libre, il faut accepter un certain nombre de choses. On ne sait jamais ce que la mer nous réserve. De même que l’on ne sait pas ce que nous réserve l’écriture quand on s’y plonge. Il y a, dans tous les cas, la nécessité d’être soi et d’être un autre. »