Cette nuit, tout est permis

Jérémie Beyou a été le 2e à franchir la ligne, ce vendredi après-midi, 15 heures et 15 minutes après le vainqueur, Charlie Dalin. Cette nuit, ils seront trois à en faire de même, Louis Burton (Bureau Vallée), Isabelle Joschke (MACSF) et Nicolas Lunven (Banque Populaire), reste à déterminer dans quel ordre. Les autres arrivées vont ensuite s’enchaîner jusqu’à la fin du week-end. 

Ils ont montré la voie. Après Charlie Dalin dans la nuit de jeudi à vendredi puis Jérémie Beyou cet après-midi à 16h42, les yeux sont désormais tournés vers un trio : Louis Burton (Bureau Vallée), Isabelle Joschke (MACSF) et Nicolas Lunven (Banque Populaire). Le premier s’est offert une ‘remontada’ (14e le 1er jour, 3e désormais), la seconde - avec un bateau identique à l’an passé et une étrave renforcée - n’a jamais quitté le ‘top 10’, le troisième a impressionné pour sa 1ère course en solitaire en IMOCA. Banque Populaire est donc le premier bateau à dérive à boucler cette Guyader Bermudes 1000 Race, une belle récompense après avoir été continuellement en tête de flotte.  

Les arrivées vont s’enchaîner 

Louis, Isabelle et Nicolas pourraient arriver de jour dans le port de Brest : les ETA les annoncent dans une fourchette allant de 5 heures jusqu’à la fin de la matinée. Ensuite, c’est Benjamin Dutreux (Guyot Environnement), Giancarlo Pedote (Prysmian Group), Damien Seguin (APICIL), Conrad Colman (Imagine), Benjamin Ferré (Benjamin envoie le pépin), Arnaud Boissières (La Mie Caline) et Eric Bellion (Commeunseulhomme) qui s’ont attendus dans l’après-midi. Dans la matinée, ‘Cali’ était revenu sur sa « nuit animée », la faute à « une succession de cargos sur l’axe Ouessant – cap Finisterre », 

Les deux qui ferment la marche, Antoine Cornic (Ebac) et Denis Van Weynbergh, devraient en finir ce dimanche. La remise des prix est également prévue le même jour, à 11 heures.  À noter enfin que Thomas Ruyant, qui a été victime d’une rupture d’une pièce dans le système de barre, est attendu au port de Lorient dans la soirée. « Les conditions sont parfaites pour rentrer à bord d’un bateau éclopé », a-t-il résumé, pince-sans-rire.  

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